« Le combat d'ETA apparaît aux yeux des jeunes générations
comme passé de mode, à l'heure de l'Europe unie, de Maastricht, de
la monnaie unique. D'autant que la Constitution de 1978 a accordé de
très larges pans de souveraineté aux diverses communautés
autonomes. Le Pays basque s'est vu concéder, comme les autres
grandes régions, le droit d'élire son propre Parlement, ses
députés, son président (le lehendakari), ses ministres, le
bilinguisme, son drapeau (l'ikurrina), son hymne, le droit de lever
les impôts et de répartir la manne à qui il le souhaite. Et même
sa propre police (l'Ertzaintza). Si ce n'est pas une très vaste
autonomie, ça y ressemble bigrement. De quoi s'interroger : le
Pays basque en a-t-il connu autant dans son passé ? Ce qui fait
dire au porte-parole du PSE au Parlement basque […] qu' « Euskadi
n'a jamais existé en tant que nation avant la Constitution de 1978
et le Statut de Guernica ». P. 23.
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