samedi 26 mars 2016

CHALVIDANT Jean, Secrets d'ETA. Éditions Jean Picollec, 2012.

« Comment expliquer les arrestations autrement que par l'action policière et le renseignement ? Car entre France et l'Espagne, la coordination antiterroriste est pleine et entière. C'est sans compter sur les indicteurs, et autres mouchards que les services espagnols ont réussi depuis des années à infiltrer dans l'organisation. Déjà, par le passé, ce sont deux « taupes » qui ont permis les prises les plus importantes. Ainsi, El Lobo est en 1975 à l'origine du plus gros coup de filet contre ETA [...]En 1992, c'est grâce au travail souterrain d'un garde civil infiltré que le « collectif Artapalo » […] est interpellé à Bidart. Car les arrestations fortuites suite à des contrôles routiniers de gendarmerie ne trompent personne : ETA est noyautée de l’intérieur par des indicateurs, immiscés dans le mouvement par les services secrets depuis des années, et qui indiquent le moment opportun pour frapper. Effet induit : tout membre d'ETA regarde son compagnon comme une « balance » en puissance. » p. 14.

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