« Comment expliquer les arrestations autrement que par
l'action policière et le renseignement ? Car entre France et
l'Espagne, la coordination antiterroriste est pleine et entière.
C'est sans compter sur les indicteurs, et autres mouchards que les
services espagnols ont réussi depuis des années à infiltrer dans
l'organisation. Déjà, par le passé, ce sont deux « taupes »
qui ont permis les prises les plus importantes. Ainsi, El Lobo est en
1975 à l'origine du plus gros coup de filet contre ETA [...]En 1992,
c'est grâce au travail souterrain d'un garde civil infiltré que le
« collectif Artapalo » […] est interpellé à Bidart.
Car les arrestations fortuites suite à des contrôles routiniers de
gendarmerie ne trompent personne : ETA est noyautée de
l’intérieur par des indicateurs, immiscés dans le mouvement par
les services secrets depuis des années, et qui indiquent le moment
opportun pour frapper. Effet induit : tout membre d'ETA regarde
son compagnon comme une « balance » en puissance. »
p. 14.
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